Quotation in Greco-Roman contexts

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1995

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Geoffrey Ernest Richard Lloyd, « Quotation in Greco-Roman contexts », Extrême-Orient, Extrême-Occident, ID : 10.3406/oroc.1995.1011


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Résumé En Fr

The author emphasises that, while the act of quoting can be performed in various ways ranging from the reformulation of an idea to the verbatim quotation, the modalities prevailing at a given period depend on the practices of knowledge - for instance, whether written or oral approaches are more in vogue - as well as on the state of organization of the set of sources. Hence the fixation of canonical texts changes the nature of their transmission in more ways than one and consequently the kinds of reference that are made to these texts. G. Lloyd discusses three reasons for quoting that appear to have been prevalent in Greco-Roman antiquity, though their relative frequency varies according to the period : quotation may be used to create or confirm the learned status of the author using the quote ; it may provide authority for a point or a position ; it may be used to show the superiority of the author using the quote to the person whom he quotes. Needless to say, the last two modes of quotation are open to all kinds of manipulation.

Citations dans des contextes grecs et romains L'auteur souligne que si l'acte de citer peut être réalisé de plusieurs manières, depuis la reformulation d'une idée jusqu'à la citation verbatim, les modalités prédominantes à une époque sont fonction des pratiques du savoir - selon que, par exemple, elles favorisent l'oral ou l'écrit - aussi bien que de l'état d'organisation de l'ensemble des sources. Ainsi la fixation de textes canoniques modifie la nature de la transmission de plus d'une manière et, partant, les types de référence qui y sont faites. Il discute trois raisons de citer qui apparaissent prédominantes dans l'Antiquité gréco-latine, quoique leur fréquence respective varie selon les époques : l'on peut citer pour sculpter son statut d'érudit, pour conférer à une position donnée l'autorité de ceux qui sont donnés pour l'avoir soutenue ou établie, ou enfin pour mieux pouvoir contredire l'adversaire que l'on se donne par la citation. Point n'est besoin de le préciser, les deux derniers modes de citation sont ouverts à toutes espèces de manipulation.

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