La fécondité en France et au Québec : des histoires contrastées

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2010

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France Prioux et al., « La fécondité en France et au Québec : des histoires contrastées », Santé, Société et Solidarité, ID : 10.3406/oss.2010.1412


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Résumé En Fr

Fertility in France and that in Québec have evolved quite differently since the 19th century : it was characterized by an early and gradual decrease in the first case, and by a late and rapid decrease in the second case. Since the mid-1960s, fertility has been higher in France than in Québec, whereas the reverse prevailed for a long time. The completed fertility for successive generations has never dropped to under two children per woman in France, whereas this has been the case in Québec for all generations born since the mid-1940s. Families with three or more children were common in Québec for a long time whereas they are now more common in France. Québec is distinguished by a greater proportion of childless women. In both societies, the mean age at childbearing has increased since the mid-1970s, mainly because of the postponement of first births. This movement occurred more rapidly in France, but Québec has caught up since the beginning of this century. The out-of-wedlock birth proportion, which was low until the 1970s, has increased rapidly in both societies, more so in Québec than in France.

La fécondité de la France et celle du Québec ont connu des évolutions fort différentes depuis le XIXe siècle : diminution précoce et graduelle dans le premier cas, tardive et rapide dans le second. Depuis le milieu des années 1960, la fécondité est plus élevée en France qu’au Québec, alors que l’inverse a longtemps prévalu. La descendance finale des générations n’est jamais tombée en dessous de deux enfants par femme en France, tandis que c’est le cas au Québec pour toutes les générations nées depuis le milieu des années 1940. Longtemps plus fréquentes au Québec, les familles de trois enfants ou plus sont maintenant plus répandues en France. Le Québec se distingue par une plus grande part de femmes sans enfant. Dans les deux sociétés, l’âge moyen à la maternité augmente depuis le milieu des années 1970, essentiellement parce que la première maternité est retardée. Ce mouvement a été plus rapide en France, mais le Québec effectue un rattrapage depuis le début de ce siècle. Quant à la proportion des naissances hors mariage, peu élevée jusque dans les années 1970, elle a crû rapidement dans les deux sociétés, plus rapidement au Québec qu’en France.

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