The Pattern of French Colonial Shipping to Canada before 1760

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1976

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James Pritchard, « The Pattern of French Colonial Shipping to Canada before 1760 », Outre-Mers. Revue d'histoire, ID : 10.3406/outre.1976.1919


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Résumé En Fr

Between 1640 and 1720 maritime trade between France and Canada was dominated by La Rochelle armateurs and merchants who married their children into the major fur-trading and commercial families of Canada, weaving a trans-Atlantic bond of kinship and commerce. Towards the end of this period, Canada increasingly became an économie anomaly in the French colonial System. As French colonial commerce grew during the 18th century, and even though the colonial population doubled during the quarter of a century before 1738, the volume of trade with Canada remained stable. Canadians entered the intercolonial trade to Louisbourg and the West Indies, but Canada was becoming self-sufficient with few interests outside of North America and fewer attractions for French merchants. After 1738 maritime traffic to Canada increased enormously. A series of poor harvests led to demands for flour to feed a hungry population, but five years later the struggle for empire led French authorities to view Canada and Canadians as a fortress and garrison that had to be maintained from France. Canada actually received the largest volume of shipping in its history during the Seven Years' War. There is no evidence for the view that France abandoned Canada. But the significance of the new patterns goes further, for the men behind the changes were from Bordeaux, which replaced La Rochelle as Canada's major link with France. Their entrance into the trade was not due to a desire to exploit Canadian resources or to trade with Canadians. In their coming in the 1740s, they destroyed the trans-Atlantic bonds that had been developed and also the opportunity for a Canadian merchant group to emerge in colonial society.

De 1640 à 1720, le commerce maritime entre la France et le Canada a été dominé par les armateurs et négociants de La Rochelle, qui ont marié leurs enfants dans les principales familles de négociants en fourrures du Canada, établissant ainsi des alliances d'une rive de l'Atlantique à l'autre. Vers la fin de cette période, le Canada devint de plus en plus une anomalie économique dans le système colonial français. Alors que le commerce colonial de la France croissait au cours du XVIIIe siècle, et alors même que la population de la colonie doublait pendant le quart de siècle précédant 1738, le volume d'échanges entre la métropole et le Canada demeurait stable. Certains négociants canadiens participaient au commerce intercolonial avec Louisbourg et les Antilles mais le Canada pouvait maintenant subvenir à la plupart de ses besoins et ne représentait plus un marché important pour les intérêts commerciaux français. Après 1738, le trafic maritime vers le Canada se développa énormément. Par suite d'une série de mauvaises récoltes on dut importer de la farine pour l'approvisionnement de la population. Cinq années plus tard, le conflit pour le contrôle du continent conduisit les autorités à considérer le Canada comme une forteresse et les Canadiens comme une garnison qu'il fallait approvisionner depuis la France même. Au cours de la guerre de Sept ans, le Canada a reçut réellement le plus fort tonnage de son histoire. Les faits ne confirment en rien le point de vue selon lequel la France aurait abandonné le Canada. Mais l'étude des nouveaux circuits maritimes permet également d'autres constatations. Ce sont maintenant des armateurs de Bordeaux qui assurent l'essentiel des mouvements entre la France et le Canada. Ces négociants ne s'intéressent pas à l'exploitation des ressources canadiennes ou au développement de véritables échanges avec les Canadiens. Leur intervention au cours de la décennie 1740-1750 brise les liens transatlantiques établis durant la période 1640-1720 et détruit toute possibilité de constitution d'une classe marchande dans la société coloniale canadienne.

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