1979
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Gérard Deledalle, « Les pragmatistes et la nature du pragmatisme », Revue Philosophique de Louvain, ID : 10.3406/phlou.1979.6068
C'est un article de Charles S. Peirce écrit en français en 1877 « Comment rendre nos idées claires » et publié en 1879 dans la Revue philosophique de la France et de l'étranger que venait de fonder Ribot, qui marque l'apparition du premier mouvement philosophique américain, le pragmatisme. Mais c'est William James qui lance le mouvement au début du siècle et sur une tout autre voie que Peirce. L'accueil que firent au pragmatisme américain les philosophes européens fut à la mesure de son success prevented the European philosophers from taking seriously the « magical » or « utilitarian » versions of the otherwise very serious partisans ressemblait fort peu à l'original « logique » de Peirce. Les philosophes semblent aujourd'hui se reconcilier avec le « pragmatique » qui leur revient par le biais de la linguistique. Or ce « pragmatique » est directement issu de cette nouvelle théorie de la signification dont Peirce exposait le principe, qu'il opposait au principe cartésien, dans « Comment rendre nos idées claires », il y a cent ans.