La représentation théâtrale ou le pouvoir du verbal. Sur l'exemple de tragédies classiques françaises et de tragédies d'Eschyle

Fiche du document

Date

2003

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Pratiques

Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Sujets proches Fr

Tragédies

Citer ce document

Blanche-Noëlle Grünig, « La représentation théâtrale ou le pouvoir du verbal. Sur l'exemple de tragédies classiques françaises et de tragédies d'Eschyle », Pratiques, ID : 10.3406/prati.2003.2014


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

En partant des trois repères énonciatifs bien connus nous proposons quelques analyses d’ordre linguistique et neuropsychologique. Certes, c’est en règle générale le personnage plutôt que l’acteur qui dit JE. Mais la relation entre acteur et spectateur(s) n’en est pas moins forte. Nous soulignons en particulier que chaque spectateur est relié de façon physique à tel ou tel acteur : la voix joue évidemment son rôle mais tout autant la participation d’un spectateur à la posture et au mouvement d’un acteur, sur le fondement d’une mémoire dynamique que ce spectateur tient inscrite dans son propre cerveau. En ce qui concerne le repérage temporel nous insistons sur la capacité de grands tragiques grecs, singulièrement d’Eschyle, à maîtriser grâce au choeur le passé, le présent et le futur sur le fondement des forces coercitives du destin. Tout ceci d’une façon plus directe et plus magistrale que les artifices raisonnables de la tragédie classique française. Le troisième repérage nous permet d’étendre le repère strictement local à l’espace qui se déploie autour de lui par divers artifices scéniques mais surtout par le pouvoir inégalé du verbal. En exploitant le résultat de recherches approfondies par des neuropsychologues nous soulignons en effet que, grâce au verbal entendu, le spectateur « voit » mentalement plus que ce que lui offre la scène concrète devant ses yeux. Le problème à poser est celui de la compatibilité de ces deux visions.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en