Auschwitz sur Facebook : Un livre d’or avant la visite

Résumé En Fr Es

Auschwitz on Facebook : A Visitor’s Book Before the Visit. Museum institutions are increasingly incorporating in their communication strategy tools from social networks. With the example of the Auschwitz Museum’s presence on Facebook, this article examines how museums present their identity and activities within an environment formed by multiple contributions and heterogeneous discussions. This approach highlights the tensions between the translation of the museum’s memory function with social network specific formats and dynamics – oral writing, tyranny of the present, etc. The dialogue of memories as represented, organized and made accessible through this kind of platform raises the question of the memory landscape that these recent communication tools are drawing.

Les institutions muséales intègrent de plus en plus souvent dans leur stratégie de communication les outils du Web dit «social » . À partir de l’exemple de l’espace dédié au musée d’Auschwitz sur Facebook, cet article examine la manière dont les musées représentent leur identité et leurs activités au sein d’un environnement constitué de contributions multiples et de discussions hétérogènes. Cette approche met en évidence les points de friction entre, d’une part, le projet de traduction de la fonction mémorielle du musée et, d’autre part, les formats et les dynamiques propres aux réseaux sociaux – oralité écrite, tyrannie du récent, etc. Le dialogue des mémoires tel que représenté, organisé et rendu accessible à travers cette plateforme soulève la question du paysage mémoriel que contribuent à dessiner ces récents outils de communication.

Auschwitz on Facebook : A Visitor’s Book Before the Visit. Las instituciones museales integran herramientas «sociales » en Internet de forma cada vez más corriente en sus estrategias de comunicación. A partir del espacio dedicado al museo de Auschwitz en Facebook, este artículo examina la manera cómo los museos representan su identidad y sus actividades en el contexto de un marco constituido por contribuciones múltiples y discusiones heterogéneas. Este enfoque pone en evidencia los puntos de fricción entre el proyecto de traducción de la función memorial del museo por un lado, y por otra parte los formatos y las dinámicas propias a las redes sociales – oralidad escrita, tiranía de lo reciente, etc. La representación, organización y acceso al diálogo de las memorias a través de esta plataforma pone de relieve la pregunta sobre el paisaje de lo memorial que contribuyen a dibujar estas recientes herramientas de comunicación.