2009
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Robert Thernot et al., « L’aqueduc de la Font Vieille à Antibes à la lumière des travaux du XVIIIe siècle et des fouilles récentes », Revue archéologique de Narbonnaise, ID : 10.3406/ran.2009.1780
La ville romaine d’Antibes (Antipolis) s’était dotée de deux aqueducs de longueurs et de profils très différents. L’aqueduc de la Bouillide, à présent bien connu, parcours une quinzaine de kilomètres et compte plusieurs ouvrages d’art en élévation. L’aqueduc de la Font Vieille, plus court, restait encore mal localisé en raison de son parcours essentiellement enterré. Il avait cependant été redécouvert au XVIIIe siècle et avait été alors remis en fonction. Récemment, plusieurs opérations d’archéologie préventive ont permis d’en retrouver des tronçons importants et de caractériser les modes de construction et le fonctionnement de cette adduction. Les documents du XVIIIe siècle livrent également des informations sur l’état de l’ouvrage avant sa restauration et sur les matériaux employés pour celle-ci. Ces études de terrain et des documents d’archives permettent de dresser un premier bilan des connaissances acquises. Toutefois, plusieurs questions restent sans réponse comme celle de la chronologie des deux adductions et la destination des eaux ainsi captées.