Données nouvelles sur la nécropole dite des Alyscamps à Arles (Bouches-du-Rhône). Fouilles de Rochefleur (1976)et de l'ancien cinéma l'Odéon, Bd Victor Hugo (1999-2000)

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2012

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Marc Heijmans et al., « Données nouvelles sur la nécropole dite des Alyscamps à Arles (Bouches-du-Rhône). Fouilles de Rochefleur (1976)et de l'ancien cinéma l'Odéon, Bd Victor Hugo (1999-2000) », Revue archéologique de Narbonnaise, ID : 10.3406/ran.2012.1836


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Excavations which were held in difficult conditions on Rochefleur (1976) and Odeon (199-200) sites revealed thirty-seven funeral structures related to cremation but also four inhumations from High Roman-Empire and four sarcophagus from late Antiquity. This area is part of the large necropolis named necropolis of Alyscamps in the south east of the city and has been used in that purpose between end of first century before JC and the fifth century. Odeon’s site which is closer to the high Roman Empire surrounding wall seems to be slightly prior to Rochefleur’s one, suggesting that the necropolis had an evolution from west to east. During late Antiquity, Odeon’s site is occupied another time with a construction which nature remains unexplained but improbably funeral while in Rochefleur funeral vocation of the site is continuing.

Les fouilles des sites de Rochefleur en 1976 et de l’Odéon en 1999-2000, menées dans des conditions difficiles, ont révélé trente-sept structures funéraires en rapport avec la crémation mais également quatre inhumations du Haut-Empire et quatre sarcophages de l’Antiquité tardive. Ce secteur fait partie de la vaste nécropole dite des Alyscamps, au sud-est de la ville, et a été utilisé à cette fin, entre la fin du Ier s. av. J.-C. et le Ve s. Le site de l’Odéon, plus proche de l’enceinte du Haut-Empire, semble légèrement antérieur à celui de Rochefleur, suggérant une évolution de la nécropole d’ouest en est. Durant l’Antiquité tardive, le site de l’Odéon est réoccupé par une construction dont la nature nous échappe, mais qui à priori ne semble pas funéraire tandis qu’à Rochefleur la vocation funéraire des lieux se poursuit.

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