Un dépotoir des années 70-110 de n. è. au bord de la voie Domitienne et près de la porte d’Auguste (Nîmes, Gard)

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2014

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Sébastien Barberan et al., « Un dépotoir des années 70-110 de n. è. au bord de la voie Domitienne et près de la porte d’Auguste (Nîmes, Gard) », Revue archéologique de Narbonnaise, ID : 10.3406/ran.2014.1903


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Résumé En Fr

The multidisciplinary study of a dump area (DEP4080) comprises the detailed inventory of the archaeological artefacts which is compared with the data obtained by each specialist. Results provide information on the formation of this dump located along the Domitian’s way (Via Domitienne) and in the vicinity of the “ Porte d’August” (entrance named after August). Its setting, in an abandoned mausoleum, is relatively original, without being new in Nîmes. The refuse accumulated in this area, between 70 and 110 AD, is mainly composed of pottery and glass wares, remains of animal bones and other food waste, but also dog skeletons. They are combined with empty ‘ containers’, such as amphora for alum, most probably used in the artisanal establishments located nearby. The much reduced number of metallic artefacts and rubble suggests site management, however minimal, during the Flavian period and the first years of the Antonines.

L’étude pluridisciplinaire du dépotoir DEP4080 s’appuie sur un inventaire détaillé du matériel archéologique et croise les données obtenues dans chaque spécialité. Elle nous éclaire sur les modalités de constitution de cette décharge localisée au voisinage de la porte d’Auguste et au bord de la voie Domitienne. Son implantation dans un mausolée à l’abandon est relativement originale, sans être inédite à Nîmes. Les détritus accumulés à cet endroit entre 70 et 110 de n. è. sont principalement formés de vaisselle en verre ou en terre cuite, de restes de découpe de quartiers de viande ou de déchets alimentaires, mais également de carcasses de chiens. Ils sont associés à des emballages vidés de leur contenu, telles que des amphores à alun utilisées vraisemblablement dans les établissements artisanaux localisés à proximité du mausolée. La question se pose enfin, au regard du faible nombre de pièces métalliques ou de gravats, d’une gestion même minimaliste de cette décharge au cours de la période flavienne et dans les premières années du règne des Antonins.

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