Le quartier antique de la Grande-Boissière à Jublains (Mayenne)

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2004

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Anne Bocquet et al., « Le quartier antique de la Grande-Boissière à Jublains (Mayenne) », Revue Archéologique de l'Ouest, ID : 10.3406/rao.2004.1177


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Résumé En Fr

; Since the 18th century, there has been much research on the Antique town of Jublains - Nouiodunum, former capital ofthe Aulerci Diablinti. In 1996, a communal project provided the opportunity to study a new sector ofabout 4,400 sq. m. in the south-eastern part ofthe Antique town. The excavations provided some evidence of La Tène occupation and diffuse hints of the Augustan period, but true urbanization ofthe area appears only during Tibero-Claudian times. Nevertheless, it remained on hold : streets unfinished and residential allotment incomplete. Workshop units (forges, tannery) settle in the spaces remaining vacant, before a progressive desertion takes place between the end of IInd and IIIrd centuries. A real reappropriation of the area is not detectable before the VIIIth - IXth centuries. Concordance of building orientations between this period and Antiquity questions the reality and significance of this observed apparent hiatus, aboutfive centuries long.

Depuis le 18e siècle, de nombreux travaux ont concerné l'agglomération antique de Jublains - Nouiodunum, ancien chef-lieu des Aulerques Diablintes. En 1996, un projet communal a fourni l'occasion d'étudier un nouveau secteur de quelque 4 400 m2 dans la partie sud-est de la ville antique. Les fouilles ont livré quelques traces d'une occupation laténienne et des indices diffus de l'époque augustéenne mais la véritable urbanisation du quartier n'intervient qu'à la période tibéro-claudienne. Celle-ci est toutefois restée en suspens : réseau viaire inachevé et implantation résidentielle incomplète. Les espaces incomplètement aménagés sont occupés par des unités artisanales (forges, tannerie), avant qu'un abandon progressif du quartier n'intervienne entre la fin du IIe siècle et celle du IIIe. Une véritable réappropriation des lieux ne s'observe qu'aux VIIIe - IXe siècles. La concordance des orientations entre le bâti de cette époque et celui de l'Antiquité pose question quant à la réalité et à la nature de ce hiatus apparent de près de cinq siècles.

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