La libéralisation des relations économiques extérieures en Hongrie, Pologne et Tchécoslovaquie

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1992

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Résumé En Fr

The liberalization of foreign economic relations in Hungary, Poland and Czechoslovakia. The authors describes first the organization of foreign trade under socialism and its undesirable consequences for the transition to market economy. He then shows how the peculiarities of socialist foreign trade system and the geopolitic imperatives led to creation of the CMEA. The author surveys studies that show that instead of creating trade, CMEA was, in fact, destroying it. They also demonstrate that since the seventies, the terms of trade favoured the three countries importing relatively cheap raw materials from the USSR in exchange for expensive, low quality manufactured goods. The separation of intra-CMEA prices from the world prices was among the main reasons of the increasing strain in intra-CMEA relations leading to its demise. In the second part of the article, the author presents the main objectives of foreign trade and payments liberalization. After briefly surveying the economic situation in the three countries before 1990, he then compares the gradualist (Hungary) and the radical (Poland and Czechoslovakia) approaches to reform. The difficulties of transition to market economy are compounded by external shocks. They include the collapse of the Soviet economy, the budgetary impact of the transition to world prices for imports of Soviet petroleum, German unification and continuing protectionism of industrialized nations. The article ends by an overview of the initial results of foreign trade liberalization in the three countries and presents the perspectives for the future.

Après avoir retracé l'organisation du commerce extérieur dans le système socialiste et ses conséquences indésirables pour la transition vers une économie de marché, l'auteur rappelle comment les particularités de l'organisation du commerce des pays socialistes et les impératifs géopolitiques les ont amenés à créer le Conseil d'Aide Économique Mutuelle (CAEM). Il présente les études qui montrent qu'au lieu de créer les échanges, le CAEM les a en fait diminué. Elles montrent aussi que les distorsions des termes de l'échange à l'intérieur du CAEM ont favorisé les trois pays en leur permettant d'importer le pétrole soviétique à bas prix en échange d'exportations de biens manufacturés de mauvaise qualité. L'auteur soutient que la séparation des prix intra-CAEM des prix mondiaux a causé des tensions croissantes au sein du CAEM qui ont fini par provoquer sa disparition. Dans la deuxième partie de l'article, l'auteur présente d'abord les principaux objectifs des réformes dans les relations économiques extérieures. Après un bref survol des conditions économiques dans les trois pays avant 1990, il effectue une comparaison de l'approche graduelle (Hongrie) et radicale (Pologne et Tchécoslovaquie) à la réforme économique. Les difficultés d'une transition à une économie de marché sont exacerbées par les chocs extérieurs. L'auteur en discute les plus importants tels que l'effondrement de l'économie soviétique, l'impact budgétaire des nouvelles règles de fonctionnement du CAEM, l'unification de l'Allemagne et le protectionnisme des pays industrialisés. Il dégage ensuite les conséquences des contraintes extérieures et présente les premiers résultats de la libéralisation dans les trois pays et leurs perspectives pour l'avenir.

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