L'historiographie de l'U.R.S.S. dans la période post-communiste

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1999

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Nicolas Werth, « L'historiographie de l'U.R.S.S. dans la période post-communiste », Revue d'études comparatives Est-Ouest, ID : 10.3406/receo.1999.2956


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Résumé En Fr

Since about ten years ago when the former USSR's archives were opened, the contradictory hypotheses formulated by a rich, conflictive historiography over several decades can be tested and improved. Thanks to the documentary revolution set off by this access to vast archives, we can move beyond the totalitarianism/revisionism cleavage and bypass a "models" approach. This update on recent research conducted in the former USSR, in France and in English-speaking lands about the Soviet system's formative period (1917-1953) analyzes the major trends in research on political history, since knowledge has become available about more and more actors and about decision-making procedures, interadministrative tensions and conflicts between the center and periphery. The study of the USSR's social history has also been stimulated thanks to more knowledge about forms of resistance and accommodation to the Soviet system, about the degree of autonomy in social and demographic matters, and about the persistence of cultures that did not accept this system's cultural and ideological models.

L'ouverture, depuis une dizaine d'années, des archives de l'ex-U.R.S.S. a permis de vérifier et d'approfondir un certain nombre d'hypothèses contradictoires formulées par une riche historiographie, conflictuelle et réactive, qui s'était constituée depuis plusieurs décennies. La révolution documentaire que représente l'accès à d'immenses massifs d'archives a permis de dépasser les clivages entre "totalitarisme" et "révisionnisme" et à circonvenir une approche en termes de "modèle". Cet article fait le point des recherches récentes, engagées dans l'ex-U.R.S.S., en France et dans l'importante production en langue anglaise, sur la période formatrice du système soviétique (1917-1953). Sont notamment analysées les grandes orientations de la recherche en histoire politique de ces années, stimulées par la multiplication des observatoires et des acteurs désormais repérables (mécanismes de prise de décision, tensions inter-administratives, conflits Centre-périphérie), et en histoire sociale, un domaine profondément renouvelé grâce à l'étude de champs comme les formes de résistance et d'accommodation au régime, les espaces d'autonomie du social et du démographique, le maintien de cultures imperméables aux modèles idéologiques et culturels proposés par le régime.

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