2014
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Folega Fousseni et al., « Basic overview of riparian forest in Sudanian savanna ecosystem: Case study of Togo », Revue d'Écologie (La Terre et La Vie) (documents), ID : 10.3406/revec.2014.1710
Les ripisylves en écosystème de savane soudanienne : le cas du Togo. La présente étude a été conduite principalement dans les ripisylves des aires protégées de la zone septentrionale du Togo. Elle vise à évaluer et à décrire la diversité des ligneux particulièrement celles des forêts ripicoles tout en prenant en compte l’évaluation de leur structure. Elle vise également à mettre en relief les facteurs environnementaux qui influenceraient la distribution des espèces. À cet égard, 170 relevés d’inventaire floristique ont été effectués dans toute la zone dans le but d’identifier les principaux types de végétation. Cette identification a été possible grâce à une ordination en gradient (detrended correspondence analysis (DCA)). Quatre types de végétation ont été décrits à l’issue de cette analyse. Ensuite, la recherche a été focalisée sur les ripisylves où 62 relevés d’inventaires forestiers ont été effectués le long des rivières Koumongou, Gambara et Komkoumbou. Les données acquises de ce nouvel échantillonnage ont été soumises à une analyse floristique, suivie d’une analyse de corrélation de structure (diamètre et hauteur) ainsi qu’à une analyse spatiale des activités humaines. Dans les forêts ripicoles 61 espèces ligneuses appartenant à 25 familles ont été identifiées. Les mésophanérophytes, les microphénerophytes, les espèces Soudano-Zambéziennes et les espèces Soudaniennes dominent le cortège floristique. Malgré la destruction et la dégradation des ripisylves, nettement observable dans les endroits où la pression humaine est importante, les forêts ripicoles présentent, dans leur ensemble, une croissance stable d’un point de vue structural. Les Fabaceae, Combretaceae, Rubiaceae, Anacardiaceae, et Moraceae représentent les familles importantes dans la zone prospectée, cependant ce potentiel en ressource floristique est presque menacé par des activités humaines telles que l’agriculture, le pâturage, les feux de brousse et la coupe de bois. La restauration écologique des berges déboisées s’avère nécessaire dans le cadre d’un programme du reboisement participatif par les essences natives à court terme, lequel programme pourra être supplémenté d’un plan global de conservation et de restauration de cet écosystème en danger.