1992
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Henri Nonn, « Strasbourg, ville internationale. Forces, faiblesses, objectifs », Revue Géographique de l'Est, ID : 10.3406/rgest.1992.2221
Le cas de Strasbourg vu comme « ville internationale » est ici étudié en prenant en compte d'abord les critères sur lesquels on définit aujourd'hui un tel niveau de compétence, de fonctions d'audience, comme d'accès à des réseaux économiques, scientifiques, politiques, culturels... Sous cet angle, Strasbourg peut être considérée comme une des villes internationales « multicartes » d'Europe occidentale. Les ancrages « » de Strasbourg ne manquent pas de bases, les unes issues de son passé médiéval (négoce, foire, humanisme...) au sein des villes rhénanes, d'autres acquises au XIXe siècle au cours duquel s'est son carrefour, s'est ouverte et diversifiée son économie, étoffée sa fonction universitaire et intellectuelle ; les derniers acquis (années 1949- 1970) venant de son choix comme siège du Conseil de l'Europe et pour des sessions du Parlement Européen, de son insertion dans l'internationalisation de l'économie, du développement du potentiel universitaire et de recherche, mais avec des retards dans la nouvelle configuration des transports rapides. L'attention peut alors être portée sur l'internationalité actuelle et sur une évaluation des atouts : 1) état et attentes relatifs au carrefour strasbourgeois, 2) niveau parmi les métropoles économiques (sièges sociaux, exportation, place financière, services), 3) dynamique récente de la synergie universités-centres de recherche-entreprises, qui lui donne une place technopolitaine et des réseaux relationnels internationaux actifs, 4) envergure des retombées de la présence des institutions européennes, 5) validation d'un bon rang dans les places de congrès et parmi les villes renommées pour leurs qualités culturelles de séduction et d'accueil. Avec toutefois, ici et là. la mention des efforts restant à accomplir.