Etude d'une image Seabeam de la dorsale est-indienne à 27° 40' S (océan Indien). 2. Interprétation préliminaire. Seabeam investigation of the Southeast Indian Ridge at 27° 40' S (Indian Ocean). 2. Preliminary interpretation

Résumé En Fr

Automatic treatments of Seabeam signal collected on the Southeast Indian Ridge at 27°40'S (Sauter et al., 1988) reveals the existence of a micro-segmentation of the ridge axis and a periodicity of the synthetic faults on the flanks. These synthetic faults with a low fault throw (200 m) appear with a periodicity of 38 000 ± 9000 years and are interpreted as a result of the accretion tension regime. The synthetic faults with high fault throw (400-800 m) appear with a periodicity of 268 000 ± 13 000 years. Structural constraints allow to propose an upper limit to the magmatic activity (280 000 ± 13 000 years). The segmentation and the periodicity of the magmatism have been linked to gravity instabilities at the upper part of the partially molten mantle diapir as described in the Whitehead's et al. (1984) model. Using the tectonic parameters and a melting percentage deduced from the composition of the dredged basalts in this area, the calculated mantle viscosity is in agreement with the values usually given in the literature (6.1021 to 1022 poises).

A partir des traitements automatiques effectués sur l'image bathymétrique d'une zone de la dorsale est-indienne à 27°40'S (Sauter et al. , 1 988), l'existence d'une micro-segmentation à l'axe de la dorsale et d'une périodicité dans l'apparition des failles synthétiques sur les flancs a été mise en évidence. Les failles synthétiques à faible rejet (200 m) sont caractérisées par une courte périodicité (38 000 ± 9000 ans) et ont été interprétées comme étant la réponse tectonique au régime distensif de la dorsale. La période d'apparition des failles synthétiques à fort rejet (400-800 m) est de l'ordre de 268 000 ± 13 000 ans. Les contraintes structurales ont permis de placer une limite supérieure à la durée de l'activité magmatique. La segmentation de la dorsale et la périodicité du magmatisme peuvent être liées à des instabilités gravitaires de la partie supérieure d'un diapir mantellaire partiellement fondu. Le modèle de W hitehead et al. (1984) qui décrit la physique d'un tel phénomène rend bien compte des caractères morphostructuraux et des périodicités mises en évidence. En effet, des valeurs de viscosité raisonnables du manteau (6. 1021 à 1022 poises) ont été obtenues en utilisant ces paramètres et le taux de fusion partielle déduit de la géochimie des basaltes.