La Alhambra interpretada: entre la poscolonialidad y la descolonización del imaginario

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31 janvier 2021

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González Alcantud José Antonio, « La Alhambra interpretada: entre la poscolonialidad y la descolonización del imaginario », IRIS, ID : 10.35562/iris.1764


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La Alhambra, antiguo monumento islámico levantado entre los siglos xiii y xv en la ciudad andaluza de Granada para albergar a la corte real nazarí, ha sido privilegiado objeto de reflexión desde finales del siglo xviii para los orientalistas. Este artículo propone una lectura poscolonial y posmoderna consecuente de la Alhambra con el fin de superar precisamente el horizonte orientalista fijado de manera estereotípica sobre todo por los viajeros románticos. Para ello introduce al lector en qué significa el discurso poscolonial, y cómo la obra del arabista británico Robert Irwin, responde a esa lógica posmoderna. Se finaliza criticando la posición de éste por inconsecuentemente poscolonial al sostenerse en una jerarquía lingüística, donde la lengua inglesa tiene un lugar privilegiado, al haberse abandonado las fuentes del conocimiento locales simplemente por no expresarse en los circuitos académicos anglosajones.

L’Alhambra, ancien monument islamique édifié du xiiie au xve siècle dans la ville andalouse de Grenade pour héberger la cour royale nasride, a été un objet privilégié de réflexion pour les orientalistes dès la fin du xviiie siècle. Cet article propose une lecture postcoloniale et postmoderne radicale de l’Alhambra afin de dépasser précisément l’horizon orientaliste fixé de manière stéréotypée, en particulier par les voyageurs romantiques. Pour ce faire, il introduit le lecteur dans le processus de signification du discours postcolonial, et montre comment l’œuvre de l’arabisant britannique Robert Irwin répond à cette logique postmoderne. Il critique en conclusion la position de celui-ci, montrant l’inconséquence de ses positions postcoloniales (qui maintiennent une hiérarchie linguistique, où la langue anglaise occupe une position privilégiée) qui négligent les sources locales de connaissance, simplement parce qu’elles ne s’expriment pas à l’intérieur des cercles académiques anglo-saxons.

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