6 juin 2011
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Valérie Vignaux, « Écrire l’histoire française du cinéma d’animation : généalogie et séries culturelles ? », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.3913
Marius O’Galop et Robert Lortac sont certainement les continuateurs les plus immédiats d’Émile Cohl et les historiens ne s’y sont pas trompés, associant volontiers les trois noms lorsqu’ils évoquent l’animation en France des années 1910 à 1930. Mais si les liens sont patents, ils sont pourtant plus complexes qu’on ne les dit dans les quelques lignes qui leurs sont réservées. L’analyse de leurs parcours respectifs, en substituant aux usuelles énumérations de titres ou de noms, des études de détails, permettra sans doute d’esquisser ce que fut le cinéma d’animation en France en cette période. En évoquant des singularités, on tentera de comprendre comment, après Émile Cohl, le cinéma d’animation a persisté ; comment les films furent produits et diffusés ; ou autrement dit, existe-t-il une école française du cinéma d’animation ?