15 avril 2014
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Didier Blonde, « Pour Suzanne Grandais », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, ID : 10.4000/1895.4467
Cet article retrace la carrière et la vie de Suzanne Grandais (1893-1920), l’une des premières stars du cinéma muet français, à partir de journaux et revues d’époque, d’archives et plus particulièrement grâce au manuscrit inédit d’un admirateur de l’actrice, André Desmottes, qui l’a rencontrée et a entretenu son souvenir en acquérant la stèle commémorative érigée sur le lieu de sa mort accidentelle. Suzanne Grandais, qui a incarné le type moderne de la « midinette », la petite ouvrière parisienne devenue populaire en 1917, a tourné dans près d’une centaine de films de Feuillade (Erreur tragique, le Nain), Fescourt, Hervil et Mercanton, Burguet et surtout Perret dont elle a été l’égérie (le Chrysanthème rouge, le Mystère des roches de Kador, la série des Léonce). Des documents photographiques inédits – certains provenant des archives familiales — viennent compléter cet article.