31 décembre 2010
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Éric Kocher-Marbœuf, « Sur les « tracks », « trails » et « paths » de John Muir », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.221
À l’heure où l’environnement et le développement deviennent un nouveau domaine de recherche pour les historiens à l’échelle mondiale, il apparaît judicieux de s’intéresser à John Muir (1838-1914), figure pionnière de la préservation de la nature sauvage américaine, en particulier celle de la Californie et de la façade du Pacifique. Cet Écossais d’origine, qui passa son adolescence dans le Wisconsin, synthétise bien des aspects originaux de la culture américaine de son époque. Tout à la fois inventeur de machines géniales, explorateur, botaniste, géologue, scientifique, vulgarisateur et même homme d’affaires avisé dans le secteur des agrumes, Muir est parvenu à sauver la vallée du Yosemite de la spéculation foncière. Il est le fondateur du Sierra club, la plus importante association de défense de l’environnement américaine, et son œuvre sert aujourd’hui autant à illustrer des programmes universitaires qu’à servir de symbole pour l’ambitieuse politique environnementale voulue par le gouverneur Arnold Schwartznegger qui a choisi Muir pour figurer sur la pièce de 25 cents de 2005.