La place des abbayes cisterciennes dans l’histoire de l’Anjou

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10 janvier 2014

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Noël-Yves Tonnerre, « La place des abbayes cisterciennes dans l’histoire de l’Anjou », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.2663


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L’originalité des cinq établissements cisterciens de l’Anjou vient du caractère resserré et précoce des fondations, puisque seule l’abbaye du Perray est postérieure à 1150. Elle vient aussi d’un paradoxe ; d’un côté les cisterciens ont su intégrer deux monastères de Savigny, un ermitage et un établissement bénédictin traditionnel, ce qui fait du Loroux la seule véritable création cistercienne. En clair, les cisterciens ont vraiment été en Anjou des spécialistes des refondations ! De l’autre les cisterciens ont été dès la seconde moitié du xiie siècle victimes du succès des nouveaux monastères concurrents : Fontevraud et les grandmontains. Ainsi les cisterciens n’ont réussi à fédérer l’ensemble des énergies du nouveau monachisme que pour une courte période : un tiers de siècle. À la question : y a-t-il eu une économie cistercienne en Anjou ?, la réponse présente un caractère également contradictoire : oui les cisterciens ont joué un rôle pionnier dans les aménagements hydrauliques et l’essor des cultures spéculatives, l’exemple de la vigne présente beaucoup d’intérêt, mais leur rôle dans les défrichements doit être nuancé.

The early and closely interspersed foundation of five Cistercian houses was a distinctive feature of the order in Anjou as only the abbey of Le Perray was founded after 1150. These abbeys were also characterised by a paradox: on the one hand, the Cistercians managed to take over the two monasteries of Savigny as well as a hermitage and a traditional Benedictine house, which makes Le Loroux the only true Cistercian creation. In Anjou, the Cistercians were in reality specialists of re-foundations. On the other hand, in the second half of the twelfth century, the Cistercians suffered from the success of new rivals, Fontevraud and Grandmont. The Cistercians thus only managed to federate the forces of new monasticism during a short time, a third of a century. To the question: “was there a Cistercian Economy in Anjou?”, the answer also has to be equally paradoxical: yes, the Cistercians pioneered the use of hydraulic equipment and the development of speculative farming - wine-growing deserves specific attention – but the assessment of their role with regard to forest clearings has to be revised.

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