2 mai 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0399-0826
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2108-6443
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Emmanuel Brouard, « Quel commerce fluvial en Loire angevine au XVIIIe siècle ? Nantes et son arrière-pays ligérien », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.3210
Au XVIII e siècle, les villes de la Loire entretiennent grâce au transport fluvial des échanges commerciaux intenses. Dans la partie aval, Nantes en particulier joue un rôle central dans ce commerce. Son hinterland s’étend très loin en amont, jusqu’à Orléans. Son grand port maritime approvisionne le bassin de la Loire en sel, en produits des colonies ou du midi, en poissons, et parfois en blé. Orléans est un relais vers Paris, l’Est et le Lyonnais. En sens inverse, Nantes reçoit beaucoup de blés et de tuffeaux de l’Anjou, du bois, du vin et de nombreuses autres marchandises de tout le bassin ligérien. Les trois quarts du trafic se font à la descente. L’utilisation de sources variées, et en particulier des journaux du péage dit de la « cloison d’Angers », permet de donner un ordre de grandeur du trafic descendant et remontant au milieu du XVIII e siècle. La comparaison avec les évaluations du trafic maritime fait ressortir l’importance du trafic fluvial du port de Nantes.