La fabrication des filets et leurs améliorations chez les pêcheurs sardiniers bretons (1850-1930)

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11 septembre 2020

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Jean-Christophe Fichou, « La fabrication des filets et leurs améliorations chez les pêcheurs sardiniers bretons (1850-1930) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, ID : 10.4000/abpo.6321


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Les filets de pêche sont employés au moins depuis la fin du Paléolithique. Ils sont fabriqués avec des fibres végétales et plus particulièrement du chanvre et du lin en Bretagne. Pour tenter de retarder leur pourrissement, les filets, une fois terminés, sont traités dans une solution bouillante de tan, une décoction d’écorce de chêne. Dès le début du xixe siècle, on sélectionne les fibres, on améliore le tissage, et les méthodes de protection de ses filets. Dans les années 1870, les pêcheurs sardiniers adoptent les filets de coton plus fins et plus résistants. Préparés mécaniquement dans de grandes filatures, ils remplacent assez facilement ceux de lin et de chanvre tissés en famille. Paradoxalement, alors que les pêcheurs sardiniers font preuve d'un extraordinaire conservatisme en ce qui concerne la méthode de pêche – le filet droit – et refusent obstinément des engins plus pêchants – les filets maillants – ils sont parmi les premiers à se convertir aux fibres les plus robustes, celles de coton, parfaitement adaptées de plus à la teinture bleuâtre et à la pêche des petites sardines.

Fishing nets have been in use since the late Palaeolithic at least. They are made from vegetable fibres, most particularly hemp and flax in the case of Brittany. In order to forestall the natural decaying process, these nets were treated with a boiling tannic solution made from a decoction of oak bark. From the early 19th century on, fishermen selected the most appropriate fibres and improved weaving and protection techniques. In the 1870s, sardine fishers switched to cotton nets, which were both finer and stronger. As these were spun mechanically in large mills, they fairly easily supplanted the former homespun flax and hemp nets. Paradoxically, although sardine fishermen displayed considerable conservatism concerning fishing methods, notably by sticking to sweep nets and obstinately refusing to use the more efficient gillnets, they were among the first to adopt the stronger cotton fibres. These were particularly suited to the catching of the bluish-tinged small sardines.

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