Disputes sur l’ergonomie de la tâche et de l’activité, ou la finalité de l’ergonomie en question

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19 février 2016

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François Hubault et al., « Disputes sur l’ergonomie de la tâche et de l’activité, ou la finalité de l’ergonomie en question », Activités, ID : 10.4000/activites.1149


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La distinction entre tâche et activité est fondatrice de l’ergonomie. Les années passant, différentes manières d’enseigner et de mettre en pratique cette distinction ont vu le jour bien sûr, et heureusement, à travers lesquelles, en fait, se sont aussi exprimées des divergences sur la finalité de l’ergonomie. Dès lors, les divergences ne sont plus seulement de détail, ou de développement, mais de fond. Rien que de normal finalement, à condition qu’elles soient discutées et visibles. Le dernier ouvrage de Maurice de Montmollin nous offre cette occasion. Sa charge contre les sciences sociales et le reproche d’incapacité qu’il fait à l’ergonomie (et aux ergonomes) constituent un point de désaccord que nous discutons. Il nous permet de pointer des faux-semblants au sein de la communauté ergonomique, concernant la place et le sens de l’activité et le rôle des connaissances sur l’activité. Et derrière ces faux-semblants, des oppositions importantes sur la place et le rôle de l’ergonomie et des ergonomes dans la transformation du travail. Au-delà de cette « dispute », alors, mais grâce à elle, nous proposons de revisiter les contours possibles de la multidisciplinarité contemporaine de l’ergonomie.

Ergonomics is based on the distinction between task and activity. As time goes, different ways of teaching and practicing this distinction come out of course, lukyfully, which give evidence to deeper distinctions related to the very objectives of ergonomics. Thus, such important differences cannot be only said but debated, the opportunity of which is taken here when dis- cussing Maurice de Montmollin last book. Opposing the way he charges social sciences and ergonomics (and ergonomists) with inefficiency, the authors intend to drive out pretences from the so called ergonomic com- munity consensus about the meaning of “activity” and the knowledge of it. Behind these pretences, important oppositions on the place and the role of ergonomists in changing work conditions are discussed, and the dispute leads to examining new frame and contents of multidisciplinarity in modern ergonomics.

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