Les affects et leur destin dans l’intervention

Fiche du document

Date

16 octobre 2016

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Activités

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1765-2723

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Jean-Yves Bonnefond et al., « Les affects et leur destin dans l’intervention », Activités, ID : 10.4000/activites.2895


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article étudie le rapport entre affectivité et activité dans les interventions en psychologie du travail, en l’occurrence sous les modalités de la clinique de l’activité. L’affect, que nous distinguons des émotions, est défini comme un conflit de l’activité avec elle-même, un rapport de force qui met en balance les attendus et les inattendus de l’activité, dont le devenir ‑ imprédictible ‑ oscille entre deux orientations, plutôt active ou passive. À partir d’un exemple tiré d’une intervention dans l’industrie automobile, nous montrons que l’affectivité est mise au travail dans l’intervention et qu’en se développant, passivité et activité peuvent s’inverser, l’une peut prendre le visage de l’autre. En effet, le cadre clinique dialogique est la source du développement possible de l’affect pour un devenir actif à une condition : quand l’affect fait l’objet d’une reprise dans un autre contexte où sa répétition est non seulement admise, mais sollicitée par l’intervention. Celle-ci peut alors, en alimentant le mouvement des affects, le régénérer en le « rechargeant » de son énergie dialogique pour étendre le pouvoir d’agir.

This paper examines the relationship between affectivity and activity during psychology interventions at work, particularly in terms of clinical activity. Different from emotion, affect is defined as a conflict within the activity, as a balance of power between what is expected and unexpected in the activity, the unpredictable future of which oscillates between two orientations, either more active or more passive. Based on an example from an intervention in the automotive industry, we show that the intervention causes movements in affectivity. During these movements, activity and passivity can be reversed, and one might eventually mutate into the other. Indeed, the dialogic clinical setting can be the source of a potential development of the affect, leading to an active orientation towards one condition: when the affect is the subject of repetition in another context, where repetition is not only permissible but specifically solicited by the intervention. In causing the affective movement, the intervention might regenerate it by "reloading" it with its own dialogical

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en