L’appropriation d’un open‑space au prisme de l’approche de l’acceptation située

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15 octobre 2021

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Cet article se propose d’utiliser l’approche de l’acceptation située (Bobillier Chaumon, 2016) issue de la clinique des usages pour tenter de comprendre le processus d’appropriation des espaces de travail. Initialement élaborée pour expliquer le processus d’acceptation des nouvelles technologies par les utilisateurs dans un environnement professionnel, cette approche est ici transposée à l’appropriation d’espaces de travail aménagés en open-space. L’étude exploratoire présentée repose sur 3 entretiens collectifs menés auprès d’un groupe de 10 managers de proximité au sein d’une grande collectivité territoriale. L’analyse des 4 dimensions constitutives de cette approche souligne que le processus d’appropriation des open-spaces est un processus multidimensionnel, dynamique, différencié et fortement contextualisé. Les résultats montrent également l’importance de la médiation de l’activité dans ce processus. Enfin, s’ils légitiment la co-construction en amont des projets d’aménagement des espaces de travail entre leurs concepteurs et leurs utilisateurs, ils présentent également les limites de la transposition de l’approche choisie à d’autres dispositifs que ceux pour laquelle elle a initialement été mobilisée.

The aim of this paper is to use the situated acceptance approach from clinical usage (Bobillier Chaumon, 2016) to try to understand the workspace appropriation process. Initially developed to explain the process of new technology acceptance by users in a professional environment, this approach is here transposed to the appropriation of workspaces converted into open-plan spaces. The exploratory study presented in the article is based on 3 collective interviews conducted with a group of 10 local managers from a large regional authority. The analysis of the 4 constitutive dimensions of this approach questions normative conceptions of workspace appropriation by showing that the process of appropriating open spaces is multidimensional, dynamic, differentiated and highly contextualized. The results also show the importance of activity mediation in this process. Finally, while they legitimize the upstream co-construction of workspace development projects by their designers and their users, they also demonstrate the limits of the transposition of the chosen approach to devices other than those for which it was initially mobilized.

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