Carmen Calvo ou l’insoutenable invisibilité de l’être

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6 mars 2018

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Nancy Berthier, « Carmen Calvo ou l’insoutenable invisibilité de l’être », L’Âge d’or, ID : 10.4000/agedor.883


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La dialectique visible/invisible est fondatrice dans la production artistique de Carmen Calvo, l’une des artistes espagnoles contemporaines les plus marquantes de ces dernières décennies, en particulier dans la partie de son œuvre qui, depuis les années 90, se fonde sur des « photographies trouvées » que le geste artistique sort de l’oubli. Mais en les rendant visibles, en les donnant à voir dans le cadre de dispositifs qui en métamorphosent le sens original, l’artiste valencienne fait accéder le spectateur à la part d’invisibilité qu’elles recèlent et qui renvoie à une réflexion ontologique sur l’être et le temps. Cet article prend pour objet l’une de ces œuvres, intitulée « Hombre patata », une série de 9 images (160X110 cm) faisant partie d’une installation présentée en 2009 au Jardin botanique de Valencia (Espagne), où la rencontre improbable entre une « photographie trouvée » et un tubercule de pomme de terre, non dénuée d’humour, configure une vanité contemporaine d’une très grande puissance expressive.

La dialéctica visible/invisible es un elemento fundador de la producción artística de Carmen Calvo, una de las artistas españolas contemporáneas más importantes de estos últimos decenios, en particular para la parte de su obra que, desde los años 90, se fundamenta en unas « fotografías halladas » que el gesto artístico saca del olvido. Pero al hacerlas visibles, al darlas de ver en el marco de unos dispositivos que metamorfosean su sentido original, la artista valenciana hace que el espectador acceda a la parte de invisibilidad que entrañan y que remite a una reflexión ontológica sobre el ser y el tiempo. Este artículo analiza una de estas obras, titulada « Hombre patata », una serie de 9 imágenes (160X110 cm) que forman parte de una instalación presentada en 2009 en el Jardín botánico de Valencia (España), en la que el improbable encuentro entre una « fotografía hallada » y un tubérculo de patata, no desprovisto de humor, configura una vanidad contemporánea de una gran potencia expresiva.

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