L’espace chorégraphique uni : réaffirmer un idéal de « vivre ensemble »

Fiche du document

Date

28 mai 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Agôn

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

communauté collectif groupe famille idéologie


Citer ce document

Audrey Bottineau, « L’espace chorégraphique uni : réaffirmer un idéal de « vivre ensemble » », Agôn, ID : 10.4000/agon.1313


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

La figure de la communauté en danse a été largement usitée durant le XXe siècle, témoignant d’un engagement politique, de représentations singulières de la société ou encore d’utopies chorégraphiques (Rousier, 2003). Elle est alors issue d’une volonté de développer de nouveaux modes de collaboration et/ou de création en commun.Les discours de certains chorégraphes contemporains dénoncent la mise en concurrence interindividuelle (qui les consacre néanmoins en « auteurs ») dérivant de l’organisation actuelle de la création chorégraphique. Aussi, les références à des formes variées d’idéologies (d’utopies ?) communautaires (tribus, collectifs, compagnie, famille) révèlent en creux une critique de la société moderne, et traduisent la perspective idéalisée d’une autre inscription dans le monde, sur le mode de l’« être-ensemble ».A partir de l’analyse d’une trentaine d’entretiens menés auprès de chorégraphes hauts-normands, nous montrerons qu’entre cette aspiration communautaire et l’expérience de chorégraphe au quotidien, il existe des décalages que chacun tente d’assumer et de gérer au mieux. Autrement dit, entre l’individualisme, qui consacre l’auteur, et la communauté, qui se fonde sur des liens forts entre tous, le métier de chorégraphe se nourrit de tensions et de contradictions qu’il s’agira de révéler dans cet article.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en