8 octobre 2012
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Antoine Renglet, « Les comités de surveillance et l’occupation du Brabant, (1794-1795) », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.12313
À la suite de la victoire de l’armée française à Fleurus le 26 juin 1794, un régime d’occupation est imposé en Belgique. Afin de maintenir l’ordre public et de réprimer les infractions aux arrêtés des représentants de la Convention, des comités de surveillance inspirés du modèle révolutionnaire français sont installés dans les principales villes du pays. Composés majoritairement de citoyens originaires des Pays-Bas autrichiens acquis aux principes de la Révolution française, ces comités comptent également en leur sein quelques citoyens français. Leur tâche consiste à mener des enquêtes, sur base soit des dénonciations spontanées qui leur sont adressées soit des rapports des agents secrets qu’ils emploient. Véritable police politique, les comités de surveillance du Brabant fonctionnent peu de temps : installés en septembre 1794, ils sont supprimés en février 1795, au terme d’une existence controversée.