« Qui nous protegera de la garde nationale ? » : Le conflit ruralo-urbain dans le departement de l’aube

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16 mars 2006

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Jeff Horn, « « Qui nous protegera de la garde nationale ? » : Le conflit ruralo-urbain dans le departement de l’aube », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.321


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En 1790, la garde nationale devient la base de l’organisation politique populaire dans le département de l’Aube. Un groupe de « patriotes » qui s’est formé à Troyes pendant la révolution municipale de 1789, et qui contrôle les gardes nationales, ne parvient pas à l’emporter contre les élites traditionnelles de la région dans les scrutins départementaux. En novembre 1790, les dirigeants de l’administration centrale, voulant éviter une guerre civile entre l’armée royale et la garde nationale, laissent le pouvoir aux « patriotes » de la ville de Troyes et des environs qui ont formé les Clubs jacobins à cause de leur impuissance électorale. L’institution de la garde nationale permet ainsi aux » patriotes » de prendre aux élites traditionnelles un pouvoir qu’ils ne réussissaient pas à obtenir par la voie électorale.

« Who will protect us from the National Guard ? » : Urban-Rural Conflict in the Department of the Aube in 1790.In 1790, the national guard emerged as the basis of popular political organization in the department of the Aube. A group of «patriots» which coalesced during the municipal revolution in Troyes of 1789 that controlled the national guard could not defeat the traditional elites of the region at the polls. The leadership of the departmental administration did not want to start a civil war between the royal army and the national guard and conceded power to the «patriots» of the city of Troyes and its environs that had formed Jacobin clubs because of their lack of electoral success. Institutionally, the national guard allowed the «patriots» to seize power from the traditional elites that they could not take through elections

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