22 mai 2006
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Thierry Lentz, « La Légende de Desaix », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.411
Les mémoires des acteurs de l’épisode napoléonien (comme ceux de Rapp et Savary), et les écrits de Sainte-Hélène (Las Cases, Antommarchi, Gourgaud, O’Meara, Bertrand) ont contribué à rendre populaire le portrait d’un Desaix intelligent, magnanime, un des meilleurs généraux de la Révolution. Ce portrait est rehaussé par les sentiments d’amitié et d’admiration que Desaix aurait nourris à l’égard de son chef Bonaparte. Réciproquement, Napoléon a contribué à grandir la mémoire de celui qui sacrifia sa vie pour le sauver à Marengo. La légende de Desaix, général à l’antique, créée dès le Consulat, se fonde, entre autres facteurs, sur ce type de récits.