1 juin 2009
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0003-4436
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1952-403X
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Claude Guillon, « Pauline Léon, une républicaine révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.4000/ahrf.6213
Fille d’un artisan chocolatier, âgée de 21 ans en 1789, Anne Pauline Léon participe, dès la prise de la Bastille, aux journées révolutionnaires et à l’activité des sociétés populaires. Elle est pétitionnaire pour l’armement des femmes puis cofondatrice de la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires (juillet 1793), outil de la lutte autonome des femmes révolutionnaires, qui contribue à la rapprocher du courant des Enragés, dont elle épouse le plus jeune animateur, Théophile Leclerc. Institutrice à Paris, en 1804, elle réclame la libération de son frère, détenu pour des écrits hostiles à Bonaparte. Elle rejoindra à Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon), sa sœur et son frère qui exercent la profession d’imprimeur. Elle y décède le 5 octobre 1838, à l’âge de 70 ans.