L’âme, le corps et la maladie : le récit de la peste à la lumière des chants III et IV du De rerum natura

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2 mars 2021

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Giulia Scalas, « L’âme, le corps et la maladie : le récit de la peste à la lumière des chants III et IV du De rerum natura », Aitia. Regards sur la culture hellénistique au XXIe siècle, ID : 10.4000/aitia.8361


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Cette étude porte sur le récit lucrétien de la peste qui se trouve à la fin du chant VI du De rerum natura (v. 1137-1212). Il s’agit de démontrer que le récit de la peste fonctionne à la fois comme une mise en garde éthique et comme un cas d’étude. Autrement dit, la description des pestiférés peut être lue comme un avertissement parce qu’il montre la fin douloureuse de ceux qui, ignorant les lois de la nature, craignent la mort et la maladie. Cependant la description des pestiférés est aussi un exemple auquel appliquer le paradigme explicatif épicurien de l’être vivant présenté dans les chants précédents. Le poète met donc le lecteur devant le triste spectacle de la peste après lui avoir donné les outils pour la comprendre et éviter de la craindre. Pour justifier cette interprétation, je confronterai d’abord le récit lucrétien avec le récit de Thucydide afin de mettre en lumière les aspects originaux du premier par rapport au second et j’analyserai ensuite la première section du récit de la peste, la section physiologique sur les symptômes de la maladie, à la lumière des chant III et IV qui portent respectivement sur la théorie de l’âme et sur les phénomènes vitaux.

This study focuses on the Lucretian account of the plague at the end of book VI of De rerum natura (1137-1212) and argues that the plague episode plays a double role: that of an ethical warning and that of a case to study. Lucretius uses the description of those suffering from the plague as a warning to the reader to whom he shows the painful end of those who fear death and illness because they ignore the laws of nature. But the description of the plague is also an example to which the Epicurean explanatory paradigm of the living being (presented by the poet in earlier books) can be applied. The poet therefore presents the reader with the sad spectacle of the plague only after he has provided him with the tools to understand it without fear. To defend this interpretation, 1) I will compare Lucretius’ account of the plague with Thucydides’ and highlight the original aspects of the first, and 2) I will analyse the physiological section of the plague episode on the symptoms of illness in the light of the third and fourth books of De rerum natura dealing with the theory of the soul and with vital phenomena.

Il presente studio tratta dei versi lucreziani sulla peste che si trovano alla fine del sesto libro del De rerum natura (1137-1212). L’obiettivo è quello di dimostrare che la sezione sulla peste gioca un doppio ruolo: quello di un avvertimento etico e di un caso da studiare. In altre parole, la descrizione dei malati di peste servirebbe a Lucrezio come monito al lettore al quale mostra la dolorosa fine di coloro che ignorando le leggi della natura temono la morte e la malattia. Ciononostante, la descrizione della peste è anche un esempio al quale applicare il paradigma esplicativo epicureo dell’essere vivente presentato dal poeta nei libri precedenti. Il poeta mette quindi il lettore davanti al triste spettacolo della peste solamente dopo avergli fornito gli strumenti atti a capirla senza temerla. Per dimostrare questa interpretazione, 1) confronterò il racconto lucreziano sulla peste e il racconto tucidideo al fine di mettere in risalto gli aspetti originali del primo rispetto al secondo e 2) analizzerò la prima parte della sezione sulla peste sui sintomi dei malati alla luce del terzo e del quarto libro del De rerum natura che trattano della teoria dell’anima e dei fenomeni vitali.

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