Quel(s) droit(s) pour quel(s) peuple(s) ? Les dilemmes du socialisme autrichien, 1918-1919

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20 janvier 2021

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Jean-Numa Ducange, « Quel(s) droit(s) pour quel(s) peuple(s) ? Les dilemmes du socialisme autrichien, 1918-1919 », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, ID : 10.4000/allemagne.2412


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L’article revient sur un moment clef de l’histoire de l’Autriche, la fin de la Première Guerre mondiale. Il expose notamment les origines du projet de « Grande Allemagne » (l’union de l’Allemagne et de l’Autriche dans ses frontières d’après-guerre) qui a eu les faveurs de la social-démocratie au moment des négociations du traité de Saint-Germain-en-Laye. À partir de là, l’article cherche à comprendre la façon dont le « droit des peuples » est mobilisé. Au xixe siècle, la question du rapport aux peuples voisins, notamment aux Tchèques, avait permis au socialisme autrichien d’être novateur sur la question nationale ; mais la gloire de cet « austro-marxisme » eut tendance à minimiser la place du sentiment « grand allemand » qui prédominait au sein du parti. Largement centré sur l’histoire de la social-démocratie, l’article évoque également le sort du communisme autrichien dans son rapport à la question nationale.

Ein Schlüsselmoment der österreichischen Geschichte war das Ende des Ersten Weltkriegs. Der Fokus liegt hier auf die „großdeutsche“ Idee (d.h. den Anschluss Österreichs an Deutschland), die von der Sozialdemokratie bei den Verhandlungen über den Friedensvertrag von Saint-Germain-en-Laye gefördert wurde. Zuerst wird gezeigt, wie in diesem Kontext das „Selbstbestimmungsrecht der Völker“ begriffen wurde. Dann geht der Artikel dem Ursprung dieser großdeutschen Lösung unter österreichischer Beteiligung nach. Im 19. Jahrhundert ermöglichte dem österreichischen Sozialismus die Auseinandersetzung mit den nationalen Begebenheiten Österreichs, insbesondere das Verhältnis zu den Tschechen, in der nationalen Frage innovativ zu sein. Aber die Fokussierung auf den viel gerühmten „Austro-Marxismus“ lässt oft übersehen, wie sehr das „großdeutsche“ Gefühl in den Reihen der Partei doch verbreitet war. Der Artikel richtet sein Hauptaugenmerk auf die Geschichte der Sozialdemokratie, behandelt aber auch den österreichischen Kommunismus in Bezug auf die nationale Frage.

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