Entre vitrine politique et critique sociétale : Berlin à l’écran des années 1960 à la chute du Mur

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14 décembre 2017

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Diane Barbe, « Entre vitrine politique et critique sociétale : Berlin à l’écran des années 1960 à la chute du Mur », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, ID : 10.4000/allemagne.531


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Des années 1960 à 1989, de nombreux films portent à l’écran Berlin-Est et -Ouest, traduisant de part et d’autre du Mur, un propos sur la ville divisée. Le présent article entend questionner, à travers quelques exemples choisis, les expressions audiovisuelles de ce discours urbain dans le cinéma de fiction est- et ouest-allemand sur la période retenue, en s’emparant des images cinématographiques de constructions architecturales emblématiques. L’analyse de ces images révèle deux orientations dans les discours attachés à la ville : l’une révélant son image-vitrine, l’autre faisant du territoire l’espace d’une critique sociétale. Elle traduit aussi une évolution allant de l’une à l’autre. Si dans les années 1960, les portraits berlinois célèbrent la métropole moderne et la réussite de leur système respectif, la décennie qui suit amorce une complexification de ces deux vitrines politiques en détournant notamment l’image touristique de la ville. En un mouvement presque synchrone dans les années 1980, un certain nombre de longs métrages de fiction est- et ouest-berlinois composent à l’écran un territoire au service d’une critique de leurs sociétés respectives.

Zwischen 1960 und 1989 werden in der Bundesrepublik Deutschland und der DDR zahlreiche Filme gedreht, die in West- oder Ost-Berlin spielen und ein jeweils eigenes Bild der geteilten Stadt entwerfen. Anhand ausgewählter Beispiele aus ost- und westdeutschen Spielfilmen untersucht der vorliegende Beitrag die audiovisuellen Aspekte dieses urbanen Diskurses, wobei der Schwerpunkt auf die Darstellung symbolträchtiger Orte und der dort angesiedelten Architektur gelegt wird. Grundsätzlich lassen sich dabei zwei Perspektiven unterscheiden: eine, welche die Stadt wie ein Schaufenster darstellt, und eine, die den städtischen Raum zur Bühne von Gesellschaftskritik macht. Mittels eines diachronen Vergleichs wird eine Verschiebung beider Perspektiven herausgearbeitet: So feiern die Filme auf beiden Seiten in den 1960er Jahren Berlin als moderne Metropole und betonen dadurch den Erfolg des jeweils eigenen Systems. Im Folgejahrzehnt werden die Stadtdarstellungen komplexer, indem sie beispielsweise das touristische Image der Stadt entstellen. Auf nahezu übereinstimmende Weise machen einige Spielfilme der 1980er Jahre dann den städtischen Raum zum Austragungsort gesellschaftskritischer Betrachtungen.

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