25 octobre 2013
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Maxime Verchot, « Le lent retour au pays des prisonniers allemands capturés par l’armée française (1918-1920) », Revue d’Alsace, ID : 10.4000/alsace.1947
À la fin de la Première Guerre mondiale, la France chercha à se venger de l’Allemagne. Elle a donc décidé de retenir indéfiniment les prisonniers de guerre allemands tout en prolongeant leurs souffrances (travail forcé de désobusage et de déblaiement). Elle a d’abord fait cela pour humilier les Allemands tandis que les soldats de toutes les nations étaient démobilisés et les prisonniers libérés. Ensuite, au mépris de toutes les conventions internationales, elle s’est servie des prisonniers de guerre comme gage de la bonne application du Traité de Versailles. Les prisonniers allemands furent donc les otages de la France et ne rentrèrent chez eux qu’au courant des années 1920.