La fête mise en scène dans Strasbourg au XVIIIe siècle

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12 avril 2016

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Véronique Umbrecht, « La fête mise en scène dans Strasbourg au XVIIIe siècle », Revue d’Alsace, ID : 10.4000/alsace.2369


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La fête est vécue comme un moment de liesse, un temps hors norme. L’ordre social se renverse ; les bourgeois côtoient les gens du peuple dans une promiscuité temporaire. Les relations humaines ne sont pas les seules à être bouleversées. La ville est aussi amenée à se métamorphoser. Les artistes et les techniciens sont réunis au service de la promotion du pouvoir royal ou local. Ils transforment les rues, les places. Ils redessinent les perspectives : les bâtiments sont tantôt masqués par des architectures éphémères, tantôt habillés de décors postiches. La lecture de l’espace urbain et des édifices est réécrite dans une mise en scène onirique. Le soir venu, la lumière et le feu d’artifice sont orchestrés pour enflammer les cœurs et les édifices. Devant la multiplication des fêtes publiques, un nouveau type d’architecture plus durable fait son apparition afin de répondre aux exigences des nouvelles élites.

The celebration is experienced as an enjoyment event, an outstanding time. The social order inverted; the middle-class meets the common people. The human relations are not the only ones to be upset. The town is also changed. The artists and the engineers work in enhancing the royal and local power. They transform the streets; they draw new perspectives: buildings are either hidden behind the temporary architectures or covered with fake decors. The urban space and the buildings are staged into a scenography. By night, lights and fireworks are used to fire hearts and edifices. Due to the large number of public feats, a new type of more sustainable architecture has appeared to match the requirements of the new elites.

Das Fest ist ein Moment des Glücks, eine einmalige Zeit. Die soziale Ordnung ist nicht mehr die gleiche; die Bürger treffen das Volk in einem provisorischen Zusammenleben. Die Stadt verändert sich. Die Künstler und die Techniken sind im Dienst der königlichen oder bürgerlichen Macht. Sie verwandeln die Straßen, die Plätze. Sie zeichnen neue Perspektiven: die Gebäude werden von provisorischen Gebäuden versteckt oder sind von neuen Bühnenbildern umhüllt. Der städtische Raum und die Gebäude werden auf eine onirische Art und Weise inszeniert. Am Abend, werden das Licht und das Feuerwerk instrumentalisiert, damit die Herzen und die Gebäude „Feuer fangen“. Ein neuer Typ von dauerhaften Architektur erscheint, um den Forderungen der neuen Eliten gerecht zu werden.

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