April 4, 2018
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Dorothée Chouitem, « Les chemins de la justice et de la réparation en Uruguay », América, ID : 10.4000/america.1976
Le 27 mai 2016, l’Uruguayen Manuel Cordero, extradé en 2007 du Brésil vers l’Argentine, fut condamné à vingt-cinq ans de prison par le tribunal Oral Fédéral 1 pour sa participation dans le plan Condor. Cette sentence représente une grande victoire pour les familles des victimes uruguayennes. Si en Argentine la mémoire historique est devenue une politique d’État, tant au Brésil qu’en Uruguay les portes de la justice et de la réparation demeurent fermées. Dans cette contribution, nous nous proposons d’étudier le cas uruguayen. Comment les récits mémoriaux sur le terrorisme d’État se construisent-ils dans un pays où la participation politique directe aux processus de décision (plébiscites pour la nullité de la loi de caducité) a permis aux citoyens uruguayens de fragmenter légalement la construction de la mémoire ?