Une tragédie frontalière : La Frontera de David Cureses ou l’inversion du topique de la captive

Fiche du document

Date

25 novembre 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

América

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

Argentina teatro frontera Medea Cureses Argentine théâtre frontière Médée Cureses

Sujets proches Fr

honestum

Citer ce document

Christophe Larrue, « Une tragédie frontalière : La Frontera de David Cureses ou l’inversion du topique de la captive », América, ID : 10.4000/america.3001


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr Es

Le dramaturge argentin David Cureses crée en 1960 la pièce La frontera, adaptation de la Médée d’Euripide qu’il situe sur la frontière (intérieure) au xixe siècle. Le mythe grec y est utilisé pour structurer des motifs argentins du XIXe siècle bien connus comme l’opposition entre civilisation et barbarie, le personnage de la captive, les relations entre Indiens et créoles ou la conquête du désert. Cette dernière provoque sous nos yeux l’éclatement brutal d’une famille mixte (indienne et créole) jusqu’à la catastrophe finale faite de sang et d’exil et c’est paradoxalement la perspective de l’abolition de la frontière qui signe la séparation des communautés. Nous nous interrogerons sur ce qu’apporte cette réécriture quant à la représentation de l’imaginaire de la frontière et sur la résonance qu’elle peut avoir en plein xxe et xxie siècles.

Con su obra La frontera el dramaturgo argentino David Cureses propone en 1960 una adaptación de la Medea de Eurípides que sitúa en la frontera, en el siglo XIX. El mito griego pasa pues a estructurar temáticas argentinas bien características del siglo XIX: la oposición civilización / barbarie, el personaje de la cautiva, las relaciones entre indígenas y criollos o la conquista del desierto. Es ésta la que provoca el estallido de una familia mixta (indígena y criolla) hasta la catástrofe final hecha de sangre y de exilio. Paradójicamente es aquí la perspectiva de la abolición de la frontera la que sella la separación de las comunidades. ¿Qué aporta esa rescritura en cuanto a la representación de la frontera? ¿En qué medida hace eco con temáticas de los siglos XX y XXI?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en