La diplomatie médio-byzantine et l’Antiquité

Fiche du document

Date

24 janvier 2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Anabases

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess


Mots-clés

ambassadeurs Byzance Byzance et l’Islam Byzance et l’Occident chrétien diplomatie dons diplomatiques manuscrits ambassadors Byzantium Byzantium and Islam Byzantium and the Christian West diplomacy diplomatic gifts manuscripts


Citer ce document

Nicolas Drocourt, « La diplomatie médio-byzantine et l’Antiquité », Anabases, ID : 10.4000/anabases.2461


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Il est bien connu que Byzance jouit d’un héritage ancien considérable, dont le sens exact ne lui est plus toujours compréhensible d’ailleurs. Venant compléter d’autres études antérieures, cet article fait le point sur les différentes manières avec lesquelles les autorités byzantines ont pu employer cet héritage dans leur activité diplomatique, entre les viiie et xiie siècles. C’est tout d’abord le patrimoine visible, architectural et monumental qu’elles ont pu exposer à des délégations étrangères et hôtes de marque. Le poids des manuscrits échangés dans le cadre de la politique extérieure de l’Empire est ensuite appréhendé. S’il paraît important dans le cadre des relations avec l’Islam, il semble le devenir progressivement dans les contacts avec l’Occident chrétien. Quelques éléments conduisent à voir en ces manuscrits provenant de la cour impériale une arme possible dans les tractations diplomatiques. Enfin, d’autres aspects dans nos sources mettent en évidence les liens récurrents entre la diplomatie médio-byzantine et l’Antiquité.

It is a well-known fact that Byzantium enjoyed a rich ancient heritage, the exact meaning of which was by the way not always comprehensible to her. Coming as a complement to other previous studies, this article sums up the various ways in which the Byzantine authorities may have used that heritage in their diplomatic activity between the VIIIth and XIIth centuries. First and foremest it was the visible heritage, architectural and monumental, they are likely to have exhibited to foreign delegations and distinguished visitors. The weight of the exchanged manuscripts within the framework of the Empire’s foreign policy is then examined. While it seems important in the relationships with Islam, it looks as if it gradually grew in importance in the contacts with the Christian West. Some elements lead one to see in those manuscripts from the Imperial court a likely weapon in the diplomatic transactions. Lastly, other aspects of our sources set into prominence the recurrent links between medio-Byzantine diplomacy and Antiquity.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en