Ann Quin’s Berg and Stewart Home’s 69 Things to Do with a Dead Princess: Schizophrenic Text-Types

Résumé En Fr

In Berg (1964), Ann Quin develops an idiomatic style blending non-linear narration, multiple viewpoints, and stream of consciousness, marked by a poetic lyricism and hallucinogenic registration, in order to explore such topical themes as the search for identity, the influence of the past on the present, and intergenerational pressures. Stewart Home’s novel 69 Things to Do with a Dead Princess (2002) revisits some of the idiosyncratic features of Quin’s poetics sub specie Home’s parody of literary post-postmodernism. Philosophically, Home’s detouring towards Quin takes place through the prism of Deleuze and Guattari’s Anti-Oedipus, and also enables a reading of Quin’s schizophrenic writing in terms of its critical function. The essay argues that Home’s revisitation of Quin’s novel within a broader framework of experimental activism and that both the authors’ novels perform ventriloquist acts designed to deconstruct a certain type of literary subjectivity and the novel form itself.

Dans Berg (1964), Ann Quin développe un style idiomatique mêlant narration non linéaire, points de vue multiples et stream of consciousness, marqué par un lyrisme poétique et un registre hallucinogène, afin d’explorer des thèmes d'actualité tels que la quête d’identité, l’influence du passé sur le présent et les tensions intergénérationnelles. Le roman de Stewart Home, 69 Things to Do with a Dead Princess (2002), reprend certaines des caractéristiques idiosyncrasiques de la poétique de Quin sous la forme d’une parodie du post-postmodernisme littéraire par Home. Sur le plan philosophique, le détour vers Quin par Home se fait à travers le prisme d’Anti-Œdipe de Deleuze et Guattari, et permet également une lecture de l’écriture schizophrénique de Quin en termes de fonction critique. Cet article démontre que la relecture du roman de Quin par Home s’inscrit dans un cadre plus large d'activisme expérimental et que les romans des deux auteurs réalisent des actes ventriloques destinés à déconstruire un certain type de subjectivité littéraire et la forme romanesque elle-même.