“I’m telling you to stop’: Staging the drama of rape, experiment and sexual consent in Ann Quin’s Three and Muriel Spark’s The Driver’s Seat

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27 décembre 2021

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Nell Osborne, « “I’m telling you to stop’: Staging the drama of rape, experiment and sexual consent in Ann Quin’s Three and Muriel Spark’s The Driver’s Seat », Angles, ID : 10.4000/angles.3818


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Résumé En Fr

This article considers experimental literary strategies alongside depictions of male sexual violence in work by two British women writers: The Driver’s Seat by Muriel Spark (1970) and Three by Ann Quin (1966). It reframes these novels’ particular interest in staging the drama of rape as literary experiment alongside the feminist struggle to articulate and theorise women’s restricted agency in the context of sexuality. I consider how violent avant-garde aesthetic convention is negotiated through emerging feminist anxieties and meditations on sexual violence and gender in these texts. I will suggest that sexual consent emerges as a paradoxically useful site through which women’s contingent and often precarious status as free and equal subjects is revealed. By staging narrative, temporal and affective experiment into the legal and cultural judgments that establish sexual consent, Spark and Quin deploy a modified aesthetics of shock and transgression, which helps to disclose the discursive limitations of both female agency and victimhood.

Cet article examine les stratégies littéraires expérimentales et les représentations de la violence sexuelle masculine dans des œuvres de deux écrivaines britanniques : The Driver's Seat de Muriel Spark (1970) et Three d'Ann Quin (1966). Il s'agit de replacer l'intérêt particulier de ces romans pour la mise en scène du drame du viol en tant qu'expérience littéraire dans le contexte de la lutte féministe pour articuler et théoriser le pouvoir restreint des femmes dans le contexte de la sexualité. Je me penche sur la manière dont la convention esthétique violente de l'avant-garde est traitée à travers les préoccupations féministes émergentes et les réflexions sur la violence sexuelle et le genre dans ces textes. Je montre que le consentement sexuel apparaît comme un champ d'action paradoxalement utile qui révèle le statut contingent et souvent précaire des femmes en tant que sujets libres et égaux. En mettant en scène l'expérience narrative, temporelle et affective des jugements juridiques et culturels qui déterminent le consentement sexuel, Spark et Quin déploient une esthétique modifiée du choc et de la transgression, qui aide à révéler les limites discursives de l'agentivité féminine et de la victimisation.

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