Upper-Bounded Scalars and Argumentation-in-Language Theory

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30 janvier 2020

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Laura Devlesschouwer, « Upper-Bounded Scalars and Argumentation-in-Language Theory », Anglophonia, ID : 10.4000/anglophonia.2580


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Les implicatures scalaires, comme l’implicature ‘pas tous’ liée à « certains », ont été au centre de débats sur l’interface entre sémantique et pragmatique depuis Horn (1972). Il s’agit de savoir si ‘pas tous’ fait partie de la sémantique de « certains » ou si cet effet de sens est plutôt inféré en contexte. Cette dernière théorie, inspirée de Grice (1975, 1989), est la plus répandue. Elle analyse les scalaires tels que « certains » comme ayant uniquement une borne inférieure, donc comme signifiant ‘au moins certains’. Je défendrai l’idée que « certains » a une borne inférieure et supérieure, donc que « certains » veut dire ‘certains, pas tous’. Pour ce faire, je proposerai d’abord une distinction entre ‘borne supérieure’ et ‘implicature scalaire’, suivant Ariel (2003, 2004, 2006, 2015). Je défendrai ainsi la thèse que la borne supérieure des scalaires comme « certains » est sémantique, mais non pas que les implicatures scalaires sont sémantiques. Ensuite, je parcourrai les arguments les plus répandus contre un sémantisme ‘certains, pas tous’ pour « certains » : l’entailment de « Tous… » à « Certains … », la non-redondance de l’expression « certains, mais pas tous », l’annulabilité des implicatures scalaires, et la non-paraphrasabilité de « certains » par « certains, mais pas tous ». Dans la discussion de l’argument de non-redondance, j’utiliserai la théorie de ‘l’argumentation dans la langue’ d’Anscombre et Ducrot (1983), qui a été largement ignorée par les pragmaticiens travaillant sur les implicatures scalaires. Cette théorie permettra, en outre, de réanalyser quelques exemples problématiques présentés par Ariel (2015) qui l’ont menée à conclure que les implicatures scalaires avec « certains » et « la plupart des » sont rares.

Scalar implicatures, such as the ‘not all’-implicature attached to “some”, have been at the center of debates on the semantics-pragmatics interface ever since Horn (1972). The question is whether ‘not all’ is part of the semantics of “some” or rather pragmatically inferred in context. The latter theory, inspired by Grice’s (1975, 1989) work, is by far the more popular one. It analyzes scalars such as “some” as semantically lower-bounded, i.e. as meaning ‘at least some’. I will defend the view that “some” is both lower- and upper-bounded, i.e. on which “some” means ‘some, not all’. In order to do so, I will first propose a distinction between ‘upper bound’ and ‘scalar implicature’, following Ariel (2003, 2004, 2006, 2015). I will thereby defend the idea that scalars such as “some” are semantically upper-bounded, but not that scalar implicatures are semantic. Second, I will give an overview of the most cited arguments against ‘not all’-semantics for “some”: the entailment from “All…” to “Some…”, the non-redundancy of the expression “some, but not all”, the cancelability of scalar implicatures, and the non-paraphrasability of “some” as “some, but not all”. In the discussion of the non-redundancy argument, I will use Anscombre and Ducrot’s (1983) theory of ‘argumentation in language’, which has been largely ignored by pragmaticists working on scalar implicatures. This theory will also permit me to reanalyze some problematic examples presented by Ariel (2015) that have led her to conclude that scalar implicatures with “some” and “most” are rare.

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