3 décembre 2018
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Thierry Desrues, « Le Maroc en 2017 : Gouverner la « Monarchie exécutive » ou les logiques de l’autoritarisme », L’Année du Maghreb, ID : 10.4000/anneemaghreb.4289
La révision constitutionnelle de juillet 2011 avait été présentée par ses adeptes comme la réforme inaugurant la « parlementarisation » de la Monarchie marocaine (Maghraoui 2011). Leur argumentaire s’appuyait sur deux idées forces : d’abord, selon le texte constitutionnel, le roi choisit le Chef du gouvernement au sein de la formation politique arrivée en tête des élections à la Chambre des représentants ; ensuite, ce dernier est exclusivement responsable devant le parlement. Dans leur esprit...