6 novembre 2012
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Laurence Thieux, « Le secteur associatif en Algérie : la difficile émergence d’un espace de contestation politique », L’Année du Maghreb, ID : 10.4000/anneemaghreb.545
La brève période d’ouverture politique connue par l’Algérie à la fin des années 1980 a permis le développement d’un tissu associatif que la guerre civile de la décennie 1990 n’a pas freiné. Cependant, ce qu’il est convenu d’appeler la société civile a du mal à se libérer de l’emprise des gouvernants, fort habiles pour coopter et instrumentaliser des acteurs associatifs nécessaires à la construction de sa légitimité tant interne qu’externe. Cependant, le contrôle de l’État a aussi ses limites et face à l’inertie qui marque la vie politique partisane, certaines associations, même si elles sont minoritaires, ont réussi à créer un espace d’opposition autonome en utilisant, en particulier, les ressources de l’international.