Les Eaux et Forêts sénégalais entre participation et militarisation

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5 décembre 2016

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S’appuyant sur un long travail ethnographique, l’article aborde la réforme de « militarisation » des services forestiers au Sénégal comme une porte d’entrée pour comprendre le devenir de cette administration, son fonctionnement quotidien et sa culture professionnelle. Derrière l’apparente contradiction entre l’adoption d’un statut paramilitaire et la promotion de politiques participatives dans la gestion des ressources forestières par les bailleurs de fonds, émergent les finalités officielles et officieuses de la réforme : renforcer l’ordre et la discipline et promouvoir la « bonne gouvernance », mais surtout redorer le blason du corps, retrouver la « grande famille forestière », se protéger des pressions politiques et rehausser les salaires des fonctionnaires. Si les réformes imposées par le haut ont partiellement échoué, l’observation de la gouvernance quotidienne des services forestiers suggère l’émergence de micro-réformes locales, qui formalisent des habitus informels et qui promettent d’être plus efficaces.

Based on a long-term ethnography, the article takes the militarization reform of forestry services in Senegal as an entry point in order to understand the becoming of this administration, its daily functioning and its professional culture. The autor suggests that the two recent reforms – militarization and decentralization of forestry resources promoted by donors- are only apparently contradictory: besides the official goals as strengthening order and discipline and promoting good governance, foresters expected that reform would restore the prestige of the service, contribute to rediscover the ‘big forestry family’, protect the service from political pressures, but above all, that it would increase their salaries. If top-down reforms have partially failed, the emergence of bottom-up micro-reforms can be observed occasionally. There appears to be significant scope for local innovations, which, in fact, formalize some of the more constructive features of the informal habitus, or the way things work in reality.

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