Expérience de dialogue entre l’anthropologie et une situation de développement au Vietnam

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13 décembre 2016

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Emmanuel Pannier et al., « Expérience de dialogue entre l’anthropologie et une situation de développement au Vietnam », Anthropologie & développement, ID : 10.4000/anthropodev.511


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Cet article présente l’expérience et les changements de postures de deux anthropologues qui ont exploré l’idée que, pour être efficaces, les projets de développement devraient être construits à partir d’enquêtes qualitatives rigoureuses, sans préjuger ni des manques locaux, ni du secteur, ni des modalités d’intervention. Afin de vérifier l’intérêt et l’efficacité de cette démarche, les auteurs l’ont concrètement mise en œuvre dans une commune Tay du nord du Vietnam. Pendant trois ans, une étude anthropologique d’approche classique a ainsi été menée dans cette localité. Elle a permis de dresser un diagnostic de la situation locale et d’évaluer les possibilités d’initier une action de développement. Elle a en particulier révélé qu’il n’était pas pertinent de lancer un projet supplémentaire dans cette commune. La seule action possible était celle de médiateur ou d’intermédiaire entre l’Etat − à l’origine des actions de développement − et les populations locales, afin de favoriser une meilleure adéquation de l’intervention avec les réalités du terrain. A la demande des autorités locales, les auteurs se sont alors engagés dans le montage d’un projet de développement touristique en train de voir le jour dans la commune. Ainsi, d’une position d’observateurs des projets ils sont passés à celle de médiateurs entre les paysans, les autorités locales et les agences de tourisme.

This paper describes the experience and change of position of two anthropologists who explored the idea that, in order to be more efficient, development projects should be based on long and rigorous qualitative surveys, without pre-judging either local deficiencies, the sector of activity or the methods of intervention. In order to verify, and possibly demonstrate, the value and effectiveness of this approach, the authors have put it into practice in a Tay ethnic commune in northern Vietnam. For a period of three years a classical anthropological study was carried out in these villages. This survey allowed the authors to establish a diagnosis of the local situation and to evaluate the possibilities for initiating a development action. The study specifically revealed that it wasn’t relevant to start a new project in this commune. The most suitable action was to act as mediator or intermediary between the State – which is responsible for development action – and the local population in order to foster a better match of the intervention with the reality on the ground. At the local authorities’ request, the authors became involved in the setting up of a tourism development project already in its infancy in the commune. Thus, from being observers of development projects, they became the mediator between farmers, local authorities and tourist agencies.

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