Can Ethnographic Filmmaking Truly Be Shared?

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10 novembre 2020

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Tami Liberman, « Can Ethnographic Filmmaking Truly Be Shared? », Anthrovision, ID : 10.4000/anthrovision.5547


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Collaborative ethnographic filmmaking has been celebrated as a practice that ethically challenges the traditional relationship between the observing researcher and the observed Other. At the same time, the collaborative mode raises the question whether it can truly dismantle the researcher's authority as it claims. This article addresses these issues by examining the writer's collaborative film Napps - Memoire of an Invisible Man, in which the main protagonist – a West African refugee living in Berlin without a work permit – stands behind the camera as cinematographer and storyteller while keeping his identity and face concealed. The article addresses Emmanuel Levinas's critique of Western thought's emphasis on accumulation of knowledge, and his call to replace the epistemological appropriation of the Other with an ethical one-on-one dialogue. Contextualizing the migrant's political and cultural invisibility, the article parallels the Western mindset with common objectifying visual representation of African migrants in mainstream media which denies the migrants' individuality. The article references Levinas's influence on approaches to ethnographic film in order to examine collaborative filmmaking's ability to offer a more ethical representation of African migrants. It reflects on Napps's collaborative nature and its purpose to reverse the cinematic/ethnographic gaze and both bypass and confront the migrant's forced invisibility, and the underlying political, cultural and epistemological order. Finally, the article critically questions the film's ability to follow the demands of the ethical dialogue between the Self and the Other according to Levinas and Martin Buber.

La réalisation collaborative de films ethnographiques a été célébrée comme une pratique qui remet en question, d'un point de vue éthique, la relation traditionnelle entre le chercheur observateur et l'Autre observé. En même temps, le mode collaboratif soulève la question de savoir s'il peut réellement démanteler l'autorité du chercheur comme il le prétend. Cet article aborde ces questions en examinant le film collaboratif de l'auteur, Napps - Mémoire d'un homme invisible, dans lequel le principal protagoniste - un réfugié ouest-africain vivant à Berlin sans permis de travail - se tient derrière la caméra en tant que cinéaste et conteur tout en gardant son identité et son visage cachés. L'article traite de la critique d'Emmanuel Levinas sur l'accent mis par la pensée occidentale sur l'accumulation des connaissances, et de son appel à remplacer l'appropriation épistémologique de l'Autre par un dialogue éthique en tête-à-tête. Contextualisant l'invisibilité politique et culturelle du migrant, l'article met en parallèle la mentalité occidentale avec la représentation visuelle objectivante courante des migrants africains dans les médias grand public, qui nie l'individualité des migrants. L'article fait référence à l'influence de Levinas sur les approches du film ethnographique afin d'examiner la capacité du cinéma collaboratif à offrir une représentation plus éthique des migrants africains. Il réfléchit à la nature collaborative de Napps et à son objectif de renverser le regard cinématographique/ethnographique et de contourner et confronter à la fois l'invisibilité forcée du migrant et l'ordre politique, culturel et épistémologique sous-jacent. Enfin, l'article remet en question de manière critique la capacité du film à suivre les exigences du dialogue éthique entre le Soi et l'Autre selon Levinas et Martin Buber.

El cine etnográfico colaborativo ha sido elogiado como una práctica que, desde el punto de vista ético, desafía la relación tradicional entre el investigador observador y el Otro observado. Al mismo tiempo, el modo colaborativo plantea la cuestión de si realmente es capaz de desmantelar la autoridad del investigador, tal como plantea. Este artículo aborda estos problemas examinando la película colaborativa del autor, titulada Napps - Memoire of an Invisible Man, en la que el protagonista principal, un refugiado de África Occidental que vive en Berlín sin permiso de trabajo, está detrás de la cámara como director de fotografía y narrador mientras mantiene su identidad y cara oculta.

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