30 juin 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2257-5405
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2119-5242
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Franck Amadieu et al., « Réussite et échec en langues de spécialité », Recherche et pratiques pédagogiques en langues de spécialité, ID : 10.4000/apliut.4348
Qu’est-ce que réussir en langues de spécialité et en LANSAD ? Qu’est-ce qu’échouer ? Si les notions de réussite et d’échec semblent bien interdépendantes, sont-elles antonymiques ? L’échec n’est-il pas un passage obligé de la réussite ? La recherche de l’excellence, enjeu majeur depuis le Processus de Bologne et la Stratégie de Lisbonne, impose-t-elle l’échec de certains pour assurer l’excellence des autres ? Quelle est la place des langues dans ce contexte ? Alors que rien ne semble plus échapper à l’évaluation dans l’enseignement supérieur, ne faut-il pas réaffirmer que la réussite et l’échec sont des notions toutes relatives, voire arbitraires ? Comment donc les définir ? Comment les mesurer ? Comment les prendre en compte pour améliorer les dispositifs de formation en langues dans l’enseignement supérieur ? Ce numéro de la revue explore la problématique de la réussite et de l’échec en langues de spécialité dans le secteur LANSAD en questionnant le sens à donner aux notions de réussite et d’échec en langues de spécialité et les outils de mesure. Les moyens pour favoriser la réussite sont également discutés, tout comme les facteurs de réussite et d’échec. What does the term “success” mean in the field of LSP (Languages for Specific Purposes)? What do we mean by “failure”? If the concepts of success and failure seem to be interdependent, are they mutually exclusive? Is failure a necessary step on the route to success? And in the pursuit of excellence, which has become one of the major stakes in higher education since the Bologna Process (1999 & 2003) and the Lisbon Strategy (2000), is failure for some necessary for the success of others? Does this last statement imply the creation of an elite with “good”, “less good” and “bad” institutions, teachers and students. Since no aspect of higher education seems exempt from assessment any longer, has the time come to reaffirm that success and failure are relative, even arbitrary concepts? How should we define them? How should we measure them? How should we take them into account to improve teaching programmes in higher education? This issue of Researching and Teaching Languages for Specific Purposes (http://apliut.revues.org/) will provide the opportunity for teachers and researchers to explore the question of success and failure in teaching, learning and assessment the field of LSP.