Le nom, la carte et le monde

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21 décembre 2020

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Bien que l’œuvre de Jean-Louis Déotte dessine une ligne à peu près chronologique des appareils, des normes d’écriture et des cosmétiques tout au long du devenir de la culture et de la technique, on sait que ses analyses les plus précises se centrent sur lesdits appareils modernes, tantôt constituants, tantôt issus de l’écriture projective : perspective, camera obscura, photographie, musée, passages urbains, psychanalyse, cinéma. Le dessein du texte qui suit est de suggérer, du moins comme hypothèse, que l’écriture projective aurait érigé un autre appareil encore : la cartographie moderne. Pour ce faire, il faut évidemment montrer comment la cartographie ne se réduit pas à un dispositif de pouvoir : elle serait aussi un des modes de la rêverie collective qui, dans la modernité, se développe comme un désir de territoire et, plus précisément, comme un désir de monde qui passe par sa représentation projective. Cela implique inévitablement une discussion avec Heidegger, mais aussi une recherche sur l’un des thèmes récurrents chez Déotte : la question du nom propre et de la nomination. C’est parce que la cartographie moderne établit un lien entre les noms propres, la ligne graphique et la surface de représentation, qu’elle arrive à constituer une cosmétique qui évoque l’unité magique primitive de Simondon.

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