Terrains et espaces en devenir à La Rochelle (xiie-xviiie siècles)

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27 février 2019

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Jean-Paul Nibodeau et al., « Terrains et espaces en devenir à La Rochelle (xiie-xviiie siècles) », Archéopages, ID : 10.4000/archeopages.1484


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Création ducale des années 1130, La Rochelle se développe rapidement au cours des xiie-xiiie siècles et se retrouve très vite à l’étroit dans ses murs qu’elle n’a alors de cesse d’étendre. La ville atteint ses limites au xive siècle et ce n’est qu’à la fin du xvie siècle qu’une nouvelle extension est possible. Après le siège de 1628, les fortifications sont rasées, à l’exception du front de mer. Libérée de son carcan militaire, la ville s’étale alors sur ces nouveaux terrains de manière parfois anarchique jusque vers la fin du xviie siècle quand une nouvelle enceinte, plus large que la précédente, va enclore la ville jusqu’au début du xxe siècle.Bien qu’ils soient à prendre avec prudence, les nombreux plans de la ville montrent, à partir de la fin du xvie siècle, de nombreux terrains libres de construction au sein de l’espace urbain. Il s’agit souvent de jardins, vergers ou espaces agraires divers, en général privatifs et enclos de murs. D’autres peuvent être interprétés, grâce aux sources archivistiques, comme résultant de destructions. Toutefois, ces espaces ne sont jamais qualifiés de « place vide ». Les opérations d’archéologie préventive menées depuis une vingtaine d’années à La Rochelle complètent parfois ces informations et permettent une nouvelle approche de leur interprétation. Quelques-unes ont également mis l’accent sur des phénomènes peu documentés comme la conquête de nouveaux espaces soumis à un processus de transformation naturel accentué par l’homme.

Ducal creation of the years 1130, La Rochelle developed quickly during the 12th-13th centuries and was rapidly found cramped within its walls that it had not ceased to extend. The city reached its limits in the 14th century and it was not until the end of the 16th century that a new extension was possible. After the siege of 1628, the fortifications were razed, with the exception of the waterfront. Freed from its military straitjacket, the city then spread out on these new grounds in a periodically anarchic manner until the end of the 17th century when a new enclosure, wider than the previous one, enclosed the city until the beginning of the 20th century. Although they should be taken with caution, the town's numerous plans show, from the end of the 16th century, many vacant lots within the urban space. They are often gardens, orchards or various agrarian spaces, usually private and behind enclosed walls. Others can be interpreted, through archival sources, as resulting from destructions. However, these spaces are never referred to as "empty spaces". The preventive archaeology operations carried out for some twenty years in La Rochelle sometimes supplement this information and allow a new approach to their interpretation. Some have also focused on poorly documented phenomena such as the conquest of new spaces subjected to a process of natural transformation accentuated by man.

La Rochelle, una creación ducal de los años 1130, se desarrolló rápidamente durante los siglos XII y XIII. Sus muros resultaron prontamente estrechos, con lo cual la ciudad hubo de extenderlos permanentemente, llegando a alcanzar sus límites en el siglo XIV; no fue sino a fines del siglo XVI que pudo llevarse a cabo una nueva extensión. Las fortificaciones fueron destruidas tras el asedio de 1628, exceptuando aquellas que se encontraban en el frente de playa. Una vez liberada del yugo militar, la ciudad se extendió hacia esos nuevos terrenos –algunas veces de manera anárquica– hasta fines del siglo XVII, momento en que se edificó una muralla más amplia que la anterior y que cercaría la ciudad hasta principios del siglo XX. Los abundantes planos de la ciudad –pese a que deben ser analizados con prudencia– muestran numerosos terrenos libres de construcciones al interior del espacio urbano desde fines del siglo XVI: se trata a menudo de jardines, huertos o espacios agrarios diversos, en general de uso privado y cercados con muros. Otros espacios pueden interpretarse, gracias a las fuentes de archivos, como resultado de destrucciones. No obstante, nunca son calificados como «lugares vacíos». Las operaciones de arqueología preventiva llevadas a cabo desde hace unos veinte años en La Rochelle han completado en ciertas ocasiones dichas informaciones, lo cual ha permitido interpretarlas desde un nuevo enfoque. Otras han hecho hincapié en fenómenos poco documentados, tales como la conquista de nuevos espacios sometidos a un proceso de transformación natural acentuado por el hombre.

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